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Dans tout environnement professionnel, le respect des règles d’hygiène est essentiel pour maintenir un niveau de propreté élevé et limiter la propagation des germes.  Quel que soit votre secteur d’activité, l’hygiène des locaux ne doit jamais être négligée.

Le code couleur en nettoyage s'impose alors comme une méthode simple et efficace pour structurer les protocoles, éviter les contaminations croisées et optimiser le travail des équipes.  Il permet de clarifier l’utilisation du matériel selon les zones, de gagner en efficacité, et de limiter les erreurs humaines.  Dans cet article, vous découvrirez les principes clés du code couleur, comment le mettre en place concrètement, et quelles bonnes pratiques adopter pour en faire un véritable outil d’hygiène et de performance.

Code couleurs : les principes clés du code couleur en nettoyage

Qu’est-ce que le code couleur en nettoyage ?

Le code couleur en nettoyage est un système de différenciation visuelle qui attribue une couleur précise à chaque type de zone ou d'usage.  Ce système permet de réserver un matériel (seaux, lavettes, balais, gants…) à une zone spécifique afin d’éviter tout transfert de germes d’un espace à un autre.

Ce concept a été formalisé pour la première fois par le British Institute of Cleaning Science (BICSc), une organisation britannique de référence dans le domaine du nettoyage professionnel.  Leur objectif était de créer un standard universel simple à mettre en place pour réduire les risques de contamination croisée dans des environnements à forte exigence sanitaire, comme les hôpitaux ou les cuisines collectives.

Zones et couleurs associées

Même s'il n'existe pas de loi imposant un code couleur unique, voici la répartition la plus utilisée dans les milieux professionnels :

Rouge : sanitaires : cuvettes, urinoirs, sols de WC

Jaune : surfaces à risque moyen : lavabos, poignées, murs

Bleu : zones non critiques : bureaux, couloirs, mobilier

Vert : zones alimentaires : cuisines, plans de travail

L’application d’un code couleur vise trois objectifs majeurs :

Hygiène : en évitant l'utilisation d'un même matériel dans des zones à risque différent (ex. : toilettes et cuisine), on limite la prolifération des germes et des bactéries.

Sécurité : les couleurs permettent d'identifier rapidement le bon matériel, ce qui réduit les erreurs humaines, surtout dans les environnements sensibles.

Organisation : en standardisant les pratiques, le travail est plus clair pour les équipes de nettoyage, les formations sont facilitées et les procédures mieux respectées.

Code couleurs : comment le mettre en place dans votre établissement ?

En attribuant une couleur précise à chaque zone, le personnel sait immédiatement quel matériel utiliser et où l’utiliser.  Cela évite les confusions, accélère les interventions et renforce la rigueur dans les protocoles de nettoyage.

Choix du matériel adapté

Utilisez du matériel de nettoyage décliné en plusieurs couleurs : lavettes, éponges, seaux, balais ... 

Chaque couleur doit être réservée à une zone spécifique.

Répartition claire des zones

Identifiez les différentes zones de votre établissement (sanitaires, cuisines, bureaux…) et assignez-leur une couleur fixe pour éviter toute confusion.

Communication et signalétique

Affichez des consignes visuelles simples (pictogrammes, affiches, étiquettes) pour rappeler à chacun quelle couleur correspond à quelle zone.

Formation du personnel

Sensibilisez les équipes à l’importance du code couleur et assurez-vous qu’elles appliquent les règles au quotidien.  Un rappel régulier est conseillé.

Code couleurs : les bonnes pratiques efficaces et durables

Pour garantir l’efficacité du code couleur sur le long terme, il est essentiel de contrôler régulièrement l’état du matériel et de remplacer les équipements usés ou décolorés.  Le respect strict de l’affectation des couleurs à chaque zone doit être maintenu sans exception, même en cas d’urgence ou de manque de matériel.  La formation du personnel doit être renouvelée dès qu’un nouvel agent rejoint l’équipe ou lorsqu’un changement de protocole intervient.  Des rappels visuels bien placés dans les locaux renforcent les bons réflexes.  Enfin, il est important d’impliquer les équipes en leur rappelant les bénéfices concrets de ce système : hygiène renforcée, sécurité sanitaire et gain d’efficacité au quotidien.

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